Illes interprètent
Antoine Fetet
L’oiseau qui d’un coup fend la nuit
19 chansons – CD paru en novembre 2014
Bernard Haillant a accompagné toute mon existence. J’ai toujours trouvé dans ses chansons un écho à mes propres émotions, à mes sensations les plus intimes, de l’adolescence à l’âge d’homme, confronté aux expériences fondamentales de la vie : la rencontre, l’amour, la naissance, la mort aussi. Il y a dans ses chansons un lyrisme incisif, une vigueur impérieuse qui sont la marque des auteurs essentiels. Depuis longtemps, je portais le projet un peu fou de lui consacrer un album entier, pour rendre hommage à l’auteur inventif, subtil, audacieux qu’il était.
Au cours de cette aventure, j’ai croisé Michel Boutet, Patrick Leroux, Claire, Jacqueline Farreyrol et tant d’autres, complices, enthousiastes, sensibles, et voilà que tes chansons, Bernard, empruntant à nouveau le chemin de frères, arrivent aux oreilles et dans le cœur d’un public avide de chansons fortes, chansons pour pas se taire, chansons besoin de vous… et j’en suis tout heureux.
Antoine Fetet
Et aussi…
- L’homme qui pleure : par Entre 2 Caisses, par France Léa, Gérard-André, Nathalie Solence, Gaëtan de Courrèges et Véronique Merveille
- Pourquoi que les garçons s’en vont par Nancy Davis Osthues, Pia Ingrao
- Ça fait grincer des dents par Fred Musset, Jean-Marc Le Bihan
- La ballade du vent qui passe par Dominique Babilotte
- Le jour où nous serons vieux par Louis Capart
- La p’tite fille du cinquième par Michel Boutet
- Je vis en négritude par Angélique Ionatos, par Jean-Louis et Claude Georgel
- Ça m’est égal par Léon et Claude Georgel
- La vie, l’amour, la mort par Michel Valette
- Boulangerie par Ève Griliquez
et bien sûr tous les artistes qui sont sur le DVD enregistré le 4 décembre 2007.
Claude Georgel
Qui est Madame D. ?
Un chemin de rencontres, où le saxophone croise le violoncelle, le piano, la guitare et se conjugue avec la voix, les mots, le son des mots… Bernard Haillant est là. Il a ouvert la porte, il ouvre cet album, comme une évidence.
Deux chansons de Bernard Haillant (Je vis en négritude, Ça m’est égal), des pièces de Vincent Bouchot et Fabrice Villard, Dominique Clément, Annette Mengel, Jacob Ter Veldhuis, Dominique Répécaud et Claude Georgel.
Avec la complicité de Corinne Giuliani (piano), Pierre Fourcade (violoncelle), Jean-Louis Georgel (voix), Dominique Répécaud (guitare), Léon Georgel (voix), Anaïs Georgel (percussion).
Peinture de Charles Georgel (sans titre, huile sur panneau, 2008).
Claude Georgel (saxophones)